Le rôle des accueillants est d’encadrer et de soutenir la personne accueillie en bon père de famille, l’aider dans sa vie quotidienne, lui procurer un hébergement (logement, nourriture et blanchisserie), lui donner un soutien affectif, lui transmettre des valeurs qui lui permettront de poursuivre son évolution…
Dans le cadre du service d’accompagnement en accueil de type familial, la plupart des personnes demandeuses ont un handicap léger à modéré, souvent mental. Il peut s’agir d’enfants ou d’adultes présentant un syndrome d’alcoolisme fœtal, un retard global de développement, un syndrome de sevrage, une anomalie génétique, une cérébrolésion, des troubles du comportement, ou encore des troubles de l’attachement.
Afin de répondre aux demandes émanant de pouponnières, d’institutions, du Service d’Aide à la Jeunesse (SAJ), du Service de Protection Judiciaire (SPJ), du Tribunal mais aussi des familles d’origine, le service cherche des couples, des familles ou des personnes seules acceptant d’accueillir un enfant ou un adulte en situation de handicap.
L’accueil familial se déroule la plupart du temps sur du long terme.
L’environnement familial permet d’offrir à la personne accueillie un foyer chaleureux, un cadre sécurisant, des habitudes, des règles, une structure, de l’affection et de la stabilité qui seront nécessaires à son développement.
En retour, les accueillants peuvent retirer de cette expérience un enrichissement personnel en bonheur partagé, une satisfaction quant au rôle de citoyen, de nouvelles rencontres et de nouveaux apprentissages, la contribution à l’épanouissement d’un enfant ou d’un adulte en vue d’une autonomisation.
(définies dans l’arrêté du gouvernement wallon du 17 /11/2011)
Un entretien vous sera proposé pour vous donner toutes les informations pratiques sur l’accueil familial, afin que vous puissiez prendre la décision de poursuivre le processus ou non.
Le cas échéant, l’équipe vous rencontrera à plusieurs reprises dans le but de vous connaitre davantage, de comprendre le fonctionnement de votre famille, de répondre à vos questions, de construire avec vous un projet d’accueil familial qui correspond aux besoins de chacun. Cette période dure environ 6 mois. Tant l’accueillant candidat que la Croisée peut décider d’arrêter cette procédure à tout moment.
De nombreuses rencontres préalables sont nécessaires tant avec la famille accueillante, qu’avec l’institution demandeuse, sans oublier la personne handicapée tout particulièrement concernée.
Le travail réalisé en amont est en effet primordial car il s’agit de vérifier l’adéquation entre le profil et les attentes de la famille accueillante et les difficultés de la personne accueillie.
Permettre aux deux parties d’apprendre à se connaître, à tisser du lien relationnel et émotionnel lors de rencontres d’une journée ou d’un week-end est également primordial avant de prendre une décision d’engagement à plus long terme.
Ensuite, l’équipe vous présentera le profil d’une personne qui correspond au mieux à vos attentes (et inversement). Si vous donnez votre accord pour accueillir cette personne, la période de pré-accueil pourra commencer. Il s’agit de rencontres entre vous et la personne, au sein de son milieu de vie puis à votre domicile, afin d’apprendre à se connaître. L’accueil « définitif » démarrera lorsque chacun sera prêt.
L’équipe sociale reste présente tout au long de l’accueil familial, pour apporter son soutien ainsi que toute l’aide sociale et administrative nécessaire, tant à la famille d’accueil qu’à la personne accueillie. Une indemnité est accordée aux accueillants (forfait journalier).
La famille d’origine, lorsqu’elle est présente, sera un partenaire essentiel dans le processus d’accueil. Lorsque l’instance judiciaire le préconise, des droits de visite seront organisés soit en nos locaux (nous avons une pièce aménagée à cet effet) soit au domicile de la famille d’origine ou dans un espace rencontre.
L’accueil familial est différent de l’adoption dans le sens ou les accueillants ne sont pas responsables civilement ni financièrement de la personne, ils ne possèdent pas l’autorité parentale, ils ne peuvent pas prendre de décision sans l’accord du service ou des autorités judiciaires, et la personne conserve son nom de famille.
Marie BAJOT, Jeannine FLAMENT, Mélissa WAGNER, Marianne JASPART,
Maud LANGEVIN, Fanny BLAISE, (Emilie SEVERI)
Tél. 080 33 76 11
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Du lundi au vendredi
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